retombées

Le paysage alentour a d’évidence été superbe et il a de beaux restes, mais la relative proximité de Stockholm fait qu’il commence à être un peu abîmé. Il faudrait être Parny, ou barde madécasse, pour chanter les dangers de la métropole pour les belles campagnes trop voisines d’elle : Méfiez-vous de la ville, habitants du rivage ! (et vous surtout, rivages mêmes, bords des lacs, solitudes, forêts !) On vient de construire à proximité du ponton d’accès au monument une affreuse rangée de café, cafétéria, toilettes et billetterie, je ne sais, elle n’est même pas encore ouverte, inexplicable, imbécile, affreuse. Mais combien faudrait-il payer ces gens-là pour qu’ils ne fassent rien ? Et pour que les fameuses retombées les écrasent tous une bonne fois ?

Renaud Camus, « mardi 27 juillet 2010 », Parti pris. Journal 2010, Fayard, p. 303.

David Farreny, 24 juin 2011

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